Le Seigneur avait révélé à Pierre qu’il allait bâtir Son assemblée — l’Église (Matthieu 16:18). Ce livre nous en présente le commencement et l’accroissement au cours du premier siècle, malgré les efforts acharnés et incessants de l’ennemi pour l’empêcher. Il apparaît clairement que ce travail est l’œuvre du Saint Esprit par le moyen des apôtres principalement. Pierre, à qui avaient été confiées les clefs du royaume des cieux (Matthieu 16:19), a été l’apôtre choisi pour ouvrir la porte successivement aux Juifs, aux Samaritains, puis aux nations en général (Actes 1:8). Nous le voyons à l’œuvre jusqu’au chapitre 12. Paul, à qui sera révélé le mystère du corps de Christ (l’Église), prendra le relais pour étendre l’œuvre parmi les nations.

Ce livre montre comment Dieu accomplit Son œuvre et contrôle toutes les circonstances au travers du chemin individuel de tous les croyants. — Tous ces épisodes ne doivent pas être considérés comme de simples récits historiques, mais sont un tableau de ce que Dieu fait et a fait, et un livre d’instruction par les modèles qu’offrent Ses serviteurs.

2 Chapitre 1 — De la résurrection à la Pentecôte. L’ascension et le sort de Judas

Luc commence par réaffirmer la certitude de la résurrection du Seigneur Jésus, et avant Son ascension, Il donne à Ses disciples l’ordre d’attendre à Jérusalem le baptême du Saint Esprit (1:1-5). Par la puissance du Saint Esprit, ils seraient les témoins de Christ par toute la terre (1:6-9). Jésus est enlevé au ciel et des anges donnent la promesse de son retour (1:10-12). En l’absence d’autres instructions précises, les disciples s’adonnent à la prière (1:13-14) et à la mise en application de la Parole de Dieu. Cela les conduit à choisir un apôtre remplaçant Judas, dont la fin terrible confirme, elle aussi, l’Écriture (1:15-26).

3 Chapitres 2-12 : Début de l’Église ; ministère de Pierre

3.1 Chapitre 2 — Pentecôte, descente du Saint Esprit

Le don ou baptême du Saint Esprit se réalise. Un souffle impétueux et violent remplit toute la maison avec des langues sur chacun, ce qui est une indication de la puissance du Saint Esprit remplissant l’Assemblée, ou Église chrétienne, et opérant en chaque croyant (2:1-4). Grâce aux nombreux Juifs de la dispersion présents à Jérusalem à l’occasion de la fête juive de la Pentecôte, il est constaté que le message des choses magnifiques de Dieu s’adresse désormais à tous dans toutes les langues de tous les pays (2:5-13). Pierre justifie ce miracle par les Écritures de l’Ancien Testament :

la prophétie de Joël pour l’Esprit, le parler en langues et le salut par la foi (2:14-21),
le Ps. 16 pour la résurrection de Christ (2:22-32),
le Ps. 110 pour la glorification de Christ (2:33-36).

Pierre fait sentir la solennité d’avoir crucifié Celui que Dieu a fait Seigneur et Christ. L’appel à la repentance produit 3000 conversions (2:37-41). Le chapitre se termine sur un aperçu de la vie individuelle et collective de ces premiers croyants, une vie toute à la gloire de Dieu (2:42-47).

3.2 Chapitre 3 — Guérison du boiteux impotent et seconde prédication de Pierre appelant à la repentance

Les apôtres Pierre et Jean continuent à aller au temple, car la rupture avec le judaïsme n’est pas encore consommée. À l’occasion d’un miracle (3:1-11), Pierre fait une prédication où il attribue ce miracle à la foi au nom de Jésus mort et ressuscité (3:12-16) ; et il appelle tout le peuple à la repentance pour que leurs péchés soient effacés, ce qui permettrait un rétablissement du royaume terrestre du Messie (3:17-26).

3.3 Chapitre 4 — Les chefs religieux interdisent aux apôtres de parler.

Au lieu de suivre cet appel à la repentance, les chefs religieux font arrêter les apôtres et les font comparaitre devant leur tribunal (4:1-7). Pierre témoigne de nouveau que le miracle a eu lieu par le nom de Jésus crucifié et ressuscité, et proclame qu’il n’y a pas d’autre nom sous le ciel par lequel on peut être sauvé. La séance de tribunal finit par une interdiction, avec menaces, de parler ou enseigner au Nom de Jésus, ce que les apôtres déclarent impossible (4:8-22). Ils sont relâchés et rejoignent les autres croyants, louant Dieu et demandant la hardiesse pour annoncer la Parole (4: 23-31).

L’effet produit par le christianisme est que les croyants sont un cœur et une âme (4:32-37), ce qu’ils mettent en pratique par une aide généralisée aux nécessiteux. Ce dévouement pratique est une anticipation de la doctrine du seul corps de Christ, qui sera précisée et annoncée plus tard.

3.4 Chapitre 5 — Mensonge d’Ananias et Saphira. Nouvelle interdiction faite aux apôtres

Première attaque de Satan contre l’œuvre nouvelle du Saint Esprit : la tentative de corruption intérieure par le mensonge est détectée et réprimée sévèrement comme étant un péché à la mort. L’effet de cette sanction est de produire une sainte crainte du Nom du Seigneur (5:1-11 ; 1 Jean 5:16). L’œuvre continue à se développer avec puissance. La séparation entre les vrais croyants et ceux qui n’ont pas la vraie foi est totale (5:12-16).

Les chefs religieux font une nouvelle tentative de bloquer l’œuvre de Dieu en faisant emprisonner les apôtres. Dieu délivre ceux-ci en se moquant de leurs opposants (Ps. 2:4). Ceux-ci se bornent à faire valoir leur propre autorité et manifeste de la peur d’être estimés coupables de la mort de Christ (5:17-32). Le compromis modéré proposé par Gamaliel est utilisé par Dieu pour protéger les apôtres et permettre la continuation de l’œuvre, mais est complètement opposé aux principes de la Parole de Dieu (5:33-42).

3.5 Chapitre 6 — Nomination des 7 diacres. Témoignage d’Étienne et sa mise en accusation

Une nouvelle attaque provient de l’intérieur par l’expression d’un mécontentement au sujet de l’aide aux veuves. Les apôtres résolvent cette difficulté en établissant des serviteurs (= diacres) dans le domaine des choses matérielles, pour ne pas nuire au service de la Parole (6:1-4). Le choix des serviteurs est laissé à la responsabilité de l’homme, contrairement aux dons de grâce qui sont accordés par l’Esprit Saint (6:5-7 ; Éph. 4).

Même pour la gestion des choses matérielles il est requis d’avoir un bon témoignage et d’être plein de l’Esprit Saint (6:1-7). Étienne est la démonstration que ceux qui ont bien servi acquièrent un bon degré et une grande hardiesse dans la foi (1 Tim. 3:13), mais cela suscite une opposition violente et lui aussi est trainé au tribunal (6:8-15).

3.6 Chapitre 7 — « Défense » d’Étienne et sa mort en martyr

En réponse aux accusations qui lui étaient faites (6:11, 13), Étienne retrace l’histoire du peuple depuis Abraham jusqu’à l’édification du temple ; on l’accusait de blasphémer contre Moïse et contre Dieu (6:11) et de proférer des paroles contre le saint lieu et contre la loi. Son discours répond à chacune de ces accusations. Étienne souligne la fidélité de Dieu envers le peuple, pourtant incrédule et rebelle, qui rejetait ceux qu’Il leur envoyait (7:1-50) ; il répond quant à Moïse en 7:20-41 ; quant au saint lieu en 7:44-50 ; quant à la loi en 7:38-43. Le rejet meurtrier et haineux d’Étienne attaché à un Christ céleste et glorifié (6:15 et 7:55-56) rend définitive la rupture entre le judaïsme et le christianisme (7:54 à 8:1a). Étienne meurt par lapidation en priant pour ses ennemis comme l’avait fait le Seigneur en croix.

3.7 Chapitre 8 — L’évangile prêché aux Samaritains et à l’eunuque Éthiopien

Satan redouble d’efforts pour contrer l’œuvre de Dieu ; l’assemblée est persécutée, ravagée, dispersée (8:1-4). Mais la persécution a pour effet de propager la Parole de Dieu (8:4-8). Celle-ci est annoncée soit à des foules (8:4-6) soit à des individus isolés (8:26). Cela commence par les Samaritains, population mélangée dont l’origine est décrite en 2 Rois.17 ; ils avaient leur propre culte de Dieu (Jean 4:20-22) et se haïssaient avec les Juifs (Jean 4:9), mais Dieu voulait leur ouvrir l’accès au royaume des cieux (Actes 1:8 ; Matt. 16:19 ; Jean 4:21). Le don du Saint Esprit est conféré par imposition des mains et par les apôtres venus de Jérusalem pour éviter le risque de formation d’une église autonome indépendante (seul cas d’imposition des mains avec 19:6 pour des raisons similaires). — Satan agit aussi en copiant et falsifiant l’œuvre de Dieu, soit en opérant des miracles factices (8:9-13) soit en infiltrant des chrétiens « de nom » (Simon le magicien) dont la présence n’est détectée que par l’action de l’Esprit Saint (8:13-25). — L’eunuque Éthiopien est le premier converti d’entre les païens, et d’entre les africains (8:26-40).

3.8 Chapitre 9 — Conversion de Saul / Paul. Prospérité des assemblées

Pour former Son plus grand serviteur pour la propagation de Son Nom parmi toutes les nations (les non-Juifs), Dieu choisit Saul de Tarse (appelé Paul plus tard), l’agent le plus acharné de l’Adversaire (8:1, 3 ; 9:7-16 ; 26:9-11). Le Seigneur lui-même terrasse Saul et se révèle à lui, loin d’Israël, à Damas, au milieu des nations (9:3-6). Conversion extraordinaire du « premier des pécheurs » (1 Tim. 1:15). La révélation des croyants comme corps de Christ figure dès la première parole du Seigneur Jésus. Tous les détails de la conversion de Saul sont faits pour parler solennellement à chacun et pour donner toute certitude à chacun quant au choix de Dieu et quant à la grandeur de la mission de Saul / Paul (9:1-19). En même temps Dieu utilise des moyens insignifiants qui gardent dans l’humilité. Les réticences d’Ananias ne sont pas un manque de foi, mais servent à ôter les moindres doutes.

Ayant recouvré la vue et ayant été baptisé, Paul prêche aussitôt Jésus comme Fils de Dieu, ce qui est un progrès voulu de Dieu par rapport aux prédication précédentes de Pierre (9:20). Satan cherche aussitôt à faire disparaître Saul (9:23-25). Mais celui-ci, partant à Jérusalem, témoigne publiquement de sa conversion (9:27-28). — Dieu utilise des moyens miraculeux quand Il veut, mais aussi toutes sortes d’autres moyens : des disciples (9:10, 25, 27, 30), des adversaires (9:24, 29), des moyens techniques minables (9:25).

Entre les deux phases du développement du christianisme — l’ordre chrétien-juif des assemblées du commencement, puis l’ordre avec les nations, — le verset 9:31 constate l’état heureux des assemblée que la persécution n’a pas ruiné. Paix goûtée, recherchée et procurée + amour actif pour édifier dans la vérité + crainte du Seigneur rassurante et sanctifiante + consolation du Saint Esprit donnant l’accroissement, voilà les quatre beaux caractères manifestés par les assemblées et dont le modèle reste valable pour toutes les époques.

Malgré l’arrivée de Paul et la place exceptionnelle qui lui est réservée, Pierre n’a rien perdu de son importance et de son rôle (9:32-43) : Il opère des miracles à l’imitation du Seigneur sur la terre, et montre ainsi qu’il est l’instrument approprié des ch. 10 et 11 pour ouvrir aux nations la porte d’accès aux privilèges chrétiens.

3.9 Chapitre 10 — Corneille et l’évangile annoncé aux nations

Ce chapitre est un tournant dans l’histoire de l’Assemblée, mais surtout dans l’histoire des relations de Dieu avec l’homme. Jusqu’ici Dieu n’était en relation qu’avec un seul peuple, Israël, auquel Il s’était fait connaître et au milieu duquel Il habitait. Désormais Dieu allait se faire connaître à toutes les nations, et habiter dans et parmi les croyants. Pour opérer ce changement, le Seigneur emploie Pierre à qui Il a confié les clefs du royaume des cieux. Cependant ce changement est un tel bouleversement dans les voies de Dieu que, pour en donner la certitude, Dieu permet un processus extraordinaire où s’accumulent miracles et visions coordonnés et où sont impliquées plusieurs personnes très différentes. Un ange est envoyé à Césarée, chez un centurion romain qui craint Dieu — Corneille –– pour lui dire de faire venir Pierre (10:1-8). De son côté, Pierre reçoit une vision qui lui montre clairement que les nations ne sont plus à considérer comme impures (10:9-16). Au même moment, les envoyés de Corneille arrivent et Pierre comprend tout de suite qu’il doit les suivre (10:17-24). Arrivés à Césarée, ils se disent leurs visions mutuelles (10:25-33) ; puis Pierre annonce Jésus et l’œuvre de la croix dans la maison de Corneille (10:34-43). L’Esprit Saint vient alors sur tous ceux qui entendent la Parole, et ils sont baptisés. Ainsi, la porte est ouverte aux nations (10:44-48).

3.10 Chapitre 11 — L’évangile se répand partout et par tous

De retour à Jérusalem, Pierre s’adresse aux Juifs qui considéraient toujours les gens des nations comme impurs ; il rend témoignage de ce que Dieu avait opéré et les convainc (11:1-18). L’œuvre parmi les nations ne s’accroît pas seulement par le moyen des apôtres, mais aussi par des croyants dispersés en raison de la persécution, puis de proche en proche (11:19-21). Barnabas est envoyé par l’assemblée à Jérusalem pour s’informer sur cette œuvre à Antioche (en Turquie actuelle) ; il se réjouit du travail de la grâce de Dieu, et discerne par l’Esprit que Saul est l’instrument approprié pour enseigner les nouveaux croyants ; il va le chercher à Tarse (11:22-26). L’appellation de « chrétiens » commence à Antioche, en rapport avec ces non-Juifs, mais l’unité avec les croyants Juifs et avec l’assemblée de Jérusalem est maintenue à la suite d’une prophétie du prophète Agabus au sujet d’une famine à venir.

3.11 Chapitre 12 — Martyre de Jacques. Pierre emprisonné et délivré

L’œuvre de Dieu étant en croissance, l’ennemi se déchaîne à Jérusalem en déclenchant une persécution. Il commence par s’en prendre à quelques chrétiens seulement, et il tire ainsi parti à son avantage de l’inimitié perpétuelle des Juifs. Le roi Hérode fait mettre à mort Jacques, le frère de Jean et fils de Zébédée, et fait emprisonner Pierre (12:1-4). Dieu répond aux prières de l’assemblée en délivrant Pierre miraculeusement, au dernier moment avant sa mise à mort (12:5-11) ; Pierre va alors retrouver ceux qu’il suppose à juste titre être rassemblés pour la prière (12:12-17). C’est la dernière mention de Pierre dans ce livre des Actes, hormis quelques paroles au ch. 15. Quant à Hérode qui a laissé le peuple incrédule lui adresser un hommage réservé à Dieu, Dieu fait arriver sur lui et ses soldats le sort qu’il prévoyait pour Pierre (12:18-23). Rien ne peut empêcher l’œuvre de Dieu de croître (12:24-25).

4 Chapitre 13 à 28 : Extension de l’Église ; ministère de Paul

4.1 Chapitre 13 — Début du premier voyage missionnaire de Paul. Contenu de la prédication et son effet

Maintenant que les nations sont officiellement introduites dans l’assemblée chrétienne, l’Esprit Saint envoie Paul et Barnabas pour le service auquel ils ont été appelés, sans aucune ordination ou investiture des hommes, mais avec la communion de l’assemblée locale. Leur mission parmi les nations part d’Antioche et non pas de Jérusalem (13:1-4). Leur service consiste à annoncer la Parole de Dieu ; ils le font dans les synagogues, car ils prêchent d’abord aux Juifs (Rom. 1:16). L’île de Chypre est la première étape du premier voyage missionnaire de Paul. Il y rencontre un opposant directement satanique, mais l’Esprit agit puissamment pour le surmonter (13:4-12). L’étape suivante est Antioche de Pisidie, sur le continent (plutôt vers le centre de la Turquie actuelle). Paul, bien accueilli, y prêche dans la synagogue et sa première prédication nous est relatée : Paul présente des faits et les rattache à la Parole de Dieu : Dieu est le grand Donateur + Dieu a suscité David, puis Jésus + Dieu a ressuscité celui que les chefs de Jérusalem ont fait mourir + Dieu accomplit les promesses qu’Il fait + « quiconque croit est justifié (= déclaré juste) par lui » + avertissement grave contre ceux qui refusent (13:13-41). Le sabbat suivant toute la ville est assemblée. Par jalousie les Juifs s’opposent violemment, et Paul et Barnabas déclarent se tourner vers les nations. Cependant tous ceux qui devaient être sauvés croient, et ainsi bien que Paul et Barnabas soient chassés, l’œuvre est quand même achevée avec un plein succès : la Parole du Seigneur se répand par tout le pays et les disciples sont remplis de joie et de l’Esprit Saint (13:42-52).

4.2 Chapitre 14 — Iconium, Derbe et Lystre

À Iconium, Paul et Barnabas semblent avoir parlé de manière plus adaptée aux non-Juifs Grecs, et une multitude croit la Parole annoncée ; ensuite seulement celle-ci est renforcée par des miracles, sans que cela empêche la division de toute la ville. L’opposition faite de médisances et calomnies est initialement dirigée contre les croyants (« les frères ») en général, mais les apôtres ne s’enfuient que quand il est révélé qu’on projetait de les lapider eux personnellement (14:1-6).

À Lystre et Derbe et dans le reste de la Lycaonie, il n’y a pas de synagogue, et Paul et Barnabas évangélisent des païens, en sorte que le miracle tient une plus grande place ; la prédication à Lystre est un appel à se tourner vers le Dieu vivant, et elle n’est pas basée sur l’Ancien Testament, mais sur ce que les gens connaissent du Dieu Créateur (14:8-18), Conservateur de tous les hommes (1 Tim. 4:10). — Ensuite la population est retournée par les Juifs d’Antioche et d’Iconium, et Paul est lapidé, mais miraculeusement rétabli. De là il va à Derbe et fait beaucoup de disciples sans être poursuivi par les opposants : le Seigneur sait donner du répit quand il faut (14:19-21). — Ils estiment alors devoir affermir l’évangile et les disciples récemment convertis, et ils repassent avec courage et confiance en Dieu dans les villes où ils viennent juste de tant souffrir (14:21-22). Avertir qu’il y aura nécessairement beaucoup d’afflictions, fait partie de l’affermissement (14:22). Ils choisissent et établissent des anciens ou surveillants (14:23 ; choix réservé aux apôtres ou leurs délégués) et reviennent à Antioche raconter ce que Dieu a fait avec eux (non pas leurs exploits) parmi les nations (14:24-28).

4.3 Chapitre 15 — « Concile » de Jérusalem

L’ennemi tente d’anéantir l’œuvre puissante qui vient de se faire parmi les nations. En voulant obliger les nouveaux convertis à être circoncis, ils mêlaient la loi à la grâce, et par-là anéantissaient la grâce pure qui était la base de tout le travail de Paul et Barnabas (15:1). C’était introduire la fausse doctrine combattue par l’épître aux Galates (celle-ci fut probablement écrite plus tard, le voyage de Paul de Actes 15 correspondant, semble-t-il à celui de Galates 2). L’affaire est discutée et tranchée par les anciens et apôtres de Jérusalem pour que l’unité entre les croyants non-Juifs (œuvre issue d’Antioche) et les croyants Juifs de Jérusalem soit maintenue (15:2-5). Les avis déterminants sont donnés par Pierre (avis spirituel qui ne cite pas l’Écriture) et Jacques qui cite l’Écriture (15:6-21). La conclusion obtenue dans le commun accord est transcrite dans une lettre émanant des apôtres et anciens avec l’assemblée : elle rejette l’obligation de circoncision et désapprouve ceux qui ont propagé cette idée (15:22-29). Cette lettre, encore valable aujourd'hui, réjouit et console ceux d’Antioche (15:30-35). Elle maintient l’interdiction des choses sacrifiées aux idoles, du sang et de la fornication (15:29).

La communion dans le service entre Paul et Barnabas est rompue, et Paul accompagné de Silas entreprend un second voyage dans le but de visiter les assemblées formées lors du premier voyage (15:36-41).

4.4 Chapitre 16 — Second voyage missionnaire : Paul aborde l’Europe

Paul retrouve les assemblées du premier voyage, et y distribue la lettre de l’assemblée de Jérusalem. Il s’adjoint Timothée pour le service. Les assemblées étaient « affermies dans la foi » et croissaient (16:1-5). Après quelques tentative infructueuses, Paul est contraint par l’Esprit d’aller en Europe, en commençant pas la Macédoine au nord de la Grèce (16:6-12). En l’absence de synagogue, ils se rendent au bord d’un fleuve à Philippes ; la présence d’aucun homme malgré la vision que Paul avait eue en Troade ne les décourage pas (16:13). Ils rencontrent Lydie qui provenait de Thyatire de la région où l’Esprit les avait empêcher d’aller (16:6, 14-15). L’ennemi s’attaque à eux au milieu des païens autant que précédemment au milieu des Juifs. L’ennemi cherche d’abord à s’immiscer dans leur service par le témoignage de la servante possédée par un démon (16:16-18), puis Paul ayant refusé cette coopération comme le faisait le Seigneur Jésus sur la terre, l’ennemi agit par la violence et le mensonge des maîtres et des préteurs (16:19-24). Malgré leurs blessures, Paul et Silas continuent leur œuvre missionnaire dans la prison par des prières, des cantiques et de la louange, le tout à haute voix. Le Seigneur répond merveilleusement par un tremblement de terre, ouvrant les portes, détachant les liens et, par le moyen de Paul, préservant le gardien de prison du suicide (c’est comme un signe de ce que Dieu commençait à faire pour les nations d’Europe). Travaillé alors dans son âme, le gardien obtient la réponse divine « crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé », réponse complète car il y a la foi + Jésus + le salut. Croire au Seigneur Jésus signifie toujours mettre sa pleine confiance en Lui. La conversion de ce païen est démontrée par ses actes de miséricorde chrétienne envers Paul et Silas (16:25-34).

Paul refuse d’être libéré de façon dissimulée afin d’ôter le discrédit jeté sur l’évangile. Paul et Silas poursuivent leur voyage, laissant, semble-t-il, Timothée et Luc poursuivre l’œuvre à Philippes (16:35-40).

4.5 Chapitre 17 — Paul travaille en Macédoine et en Grèce

Arrivé à Thessalonique, Paul prêche la Parole dans la synagogue ; un petit nombre de Juifs et beaucoup de Grecs (non Juifs) croient. L’opposition violente des Juifs incrédules, jaloux, manque Paul et Silas et s’acharne contre les frères. Le séjour est court (17:1-9), mais la foi sera fervente (1 Thes. 1). Les frères envoient Paul et Silas à Bérée où l’histoire se répète, mais ici les Juifs vérifient droitement les discours de Paul d’après les Écritures (Ancien Testament), et l’opposition violente est suscitée par les Juifs de Thessalonique.

Cette fois-ci les frères conduisent Paul à Athènes. La grande sagesse purement humaine des Athéniens ne leur permet pas de comprendre ce que sont Jésus et la résurrection. Paul adapte sa prédication à l’auditoire et il explique que le vrai Dieu n’est pas une idole en métal ou en pierre, mais qu’Il est le Créateur qui ordonne à tous les hommes partout de se repentir, sachant qu’un jour ils seront jugés. Une partie de l’auditoire n’a pas compris grand-chose, une partie se moque et un petit nombre devient croyant (17:15-34).

4.6 Chapitre 18 — Paul à Corinthe et début d’un troisième voyage

Paul se rend à Corinthe. Là, il se joint à Aquilas et Priscilla, habite et travaille avec eux, car ils avaient le même métier (faire des tentes). On voit que Paul travaillait pour gagner sa vie, et prêchait le jour du sabbat (18:1-4). Il a commencé par prêcher aux Juifs, puis s’est tourné vers les gens des nations quand les Juifs se sont opposés méchamment. Il a gardé toutefois un contact étroit avec les Juifs, car il était dans la maison attenante à la synagogue et même le chef de synagogue est devenu croyant avec toute sa maison (18:5-8). Une vision accordée par le Seigneur l’encourage à parler et lui garantit sa sécurité, indiquant que beaucoup de personnes deviendront croyantes. Ceci amène Paul à rester longtemps (1.5 an ; 18:9-11). Un exemple des soins du Seigneur préservant Paul est donné : une attaque contre Paul par les Juifs devant les tribunaux échoue parce que le magistrat refuse de juger ce genre de conflit (18:12-17). L’apôtre décide de quitter Corinthe pour retourner à Antioche, via Éphèse où il laisse Aquilas et Priscilla qui avaient commencé à l’accompagner (18:18-22).

Ensuite Paul repart pour son troisième voyage (18:23). Pendant ce temps à Éphèse, le Seigneur se sert d’Aquilas et Priscilla pour enseigner Apollos, un serviteur exceptionnel, mais qui ne connaissait que ce qu’avait prêché Jean le Baptiseur (18:24-28). Paul les rejoint à Éphèse en passant par les contrées de son premier voyage pour y fortifier les disciples (18:20-28).

4.7 Chapitre 19 — Paul à Éphèse

Paul vient à Éphèse après le départ d’Apollos et comble les lacunes de l’enseignement que celui-ci avait donné dans cette ville (19:1-7). Quand l’opposition à l’enseignement chrétien s’élève, Paul va enseigner ailleurs, à part (19:8-10). Dieu accorde à son serviteur que des miracles soient faits par ses mains, même en son absence ! Les Juifs exorcistes non croyants qui cherchent à l’imiter se font humilier par un démon (19:11-16) ! La crainte s’empare de tous dans la ville d’Éphèse et beaucoup de croyants témoignent publiquement leur rejet de toute relation avec l’occultisme (19:17-20).

Paul fait des projets de voyage, avec Rome comme destination finale (19:21-22). — Le chef des artisans en objets-souvenirs provoque un soulèvement des païens en raison de ce que Paul a détourné une grande foule de l’idolâtrie. Ses arguments sont d’abord d’ordre pécunier puis religieux. Son soulèvement tourne à l’émeute générale dans la ville. Paul se soumet aux frères quant à ce qu’il doit faire. Après des heures, un fonctionnaire de la ville fait un discours flatteur et diplomatique et ramène le calme. Paul est entièrement épargné (19:23-41).

4.8 Chapitre 20:1-16 — Retour vers Jérusalem

Paul se rend une dernière fois en Macédoine (nord de la Grèce), puis en Grèce pour fortifier et encourager les croyants ; puis il revient encore par la Macédoine exhortant les disciples. Luc, resté à Philippes depuis le précédent voyage de Paul, recommence à l’accompagner. Delà Paul va en Troade où lui et huit compagnons attendent sept jours ; du fait que Paul était pressé d’arriver à Jérusalem à la Pentecôte, cela montre qu’ils attendaient pour la fraction du pain (Cène) le dimanche (20:1-6). Ensuite cette réunion se poursuivit par une prédication de Paul durant laquelle un jeune homme meurt en tombant accidentellement de la fenêtre. Il revient à la vie grâce à l’intervention de Paul, et la réunion peut se poursuivre jusqu’à l’aube ; ils s’en vont sans plus attendre (20:7-12).

4.9 Chapitre 20:17-38 — Les adieux aux anciens d’Éphèse

Sur le chemin de retour à Jérusalem, Paul s’arrête à Milet, le port le plus proche d’Éphèse (20:13-16) où il fait venir les anciens d’Éphèse et leur fait un discours d’adieu capital parce qu’il est la charnière entre son ministère de présence effective parmi les assemblées et son ministère laissé par écrit (celui dont nous disposons aujourd’hui), tandis que lui-même n’est plus et ne sera plus visible (20:38).

Il leur rappelle le modèle qu’il leur a laissé

Servant le Seigneur en toute humilité
Je n’ai rien caché des choses qui étaient profitables
Prêché et enseigné publiquement et dans les maisons
Insistant sur la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ.
Je n’ai mis aucune réserve à vous annoncer tout le conseil de Dieu.

il les exhorte :

Prenez garde à vous-mêmes et à tout le troupeau
L’Esprit Saint vous a établi surveillants pour paître l’assemblée de Dieu qu’il a acquise par le sang de son propre fils

il les avertit de deux genres d’attaques de l’ennemi :

De l’extérieur : Après mon départ il entrera parmi vous des loups redoutables
De l’intérieur : Il se lèvera d’entre vous-mêmes des hommes qui annonceront des doctrines perverses pour attirer les disciples après eux.

En conclusion il les recommande :

à Dieu
à la Parole de sa grâce.

On remarque qu’il ne fait allusion à aucune succession apostolique ou cléricale, ni à aucune structure hiérarchique, ni à aucun appui humain. La rencontre se termine par une prière en commun à genoux.

4.10 Chapitre 21 — Paul va à Jérusalem

Au cours de son voyage vers Jérusalem, Paul est averti par l’Esprit, à plusieurs reprises, de ne pas y aller, et que des liens et de la tribulation l’attendent ; et même le prophète Agabus lui précise qu’il sera livré prisonnier aux nations. Mais Paul est prêt à y laisser sa vie, par amour pour son peuple et pour le Seigneur (21:1-14). À Tyr tous les disciples avec femmes et enfants l’accompagnent et prient à genoux avec lui au bord de la mer.

À Jérusalem, Paul rencontre les anciens des frères, y compris Jacques, auxquels il raconte en détail ce que Dieu a fait parmi les nations par son service. L’ayant entendu, ils glorifient Dieu, mais le persuadent de se soumettre à un rite juif avec vœu et purification pour donner un signe public qu’il suit la loi en tant que Juif, acceptant que les nations n’ont pas cette obligation selon la décision du ch. 15. Juste avant l’offrande finale de ce rite au bout de sept jours, une émeute est suscitée par des Juifs, et se propage à toute la ville, ce qui provoque l’intervention de l’armée. Les Juifs battent Paul, et cherchent à l’arracher à l’armée. Le chef militaire (chiliarque) le protège, mais juste avant d’être emprisonné, Paul obtient l’autorisation de faire un discours à la foule, laquelle écoute (21:27-40).

4.11 Chapitre 22 — Paul mis en prison

Le discours de Paul est écouté attentivement parce qu’il parle en hébreu. Il rend témoignage en détail de sa conversion, ainsi que d’une extase qu’il a eue ultérieurement et dans laquelle le Seigneur lui avait dit expressément qu’Il l’envoyait vers les nations. Ceci suffit à déclencher de nouveau une furie violente et meurtrière des Juifs (22:1-21). Du coup le chiliarque procède à l’incarcération et veut commencer par la torture, mais il y renonce quand Paul lui fait savoir qu’il est Romain ; il décide alors de le faire présenter le lendemain aux principaux sacrificateurs avec le sanhédrin (tribunal juif ; 22:22-30).

4.12 Chapitre 23 — Paul devant le sanhédrin à Jérusalem, et départ à Césarée

Le lendemain, Paul est traduit devant le tribunal juif. Constatant la présence de Pharisiens et de Sadducéens, il déclare que l’espérance de la résurrection est le motif de sa mise en jugement, ce qui jette la dissension entre ses contradicteurs, et renouvelle une violence telle que le chiliarque ramène Paul à la forteresse (23:1-10).

Durant la nuit suivante, le Seigneur vient le fortifier en approuvant sans réserve le témoignage qu’il a rendu à Jérusalem et lui donnant l’assurance qu’il rendra pareillement témoignage à Rome (23:11).

Les Juifs trament un complot pour tuer Paul, mais il est déjoué par le neveu de l’apôtre qui a eu vent de ce guet-apens (23:12-22). Paul est alors conduit sur le champ et de nuit auprès du gouverneur Félix à Césarée. Une troupe de 470 soldats et cavaliers l’accompagne. Le chiliarque écrit une lettre d’accompagnement pour Félix, dans laquelle il arrange les faits qu’il relate pour se donner un beau rôle (23:23-35).

4.13 Chapitre 24 — Première comparution devant le gouverneur Félix, et procédure qui suit

Les responsables religieux viennent de Jérusalem à Césarée pour enclencher la procédure juridique. Ils ont un avocat, peut-être célèbre mais médiocre : il se borne à flatter le gouverneur-juge, à calomnier Paul de façon vague et générale comme meneur de secte et révolutionnaire, et il laisse le soin au juge d’interroger Paul sur ce qui s’est passé réellement (24:1-9). La défense de Paul consiste à détailler avec clarté tous les faits tels qu’ils se sont passé effectivement. Il confesse que la voie, que les autres appellent secte, consiste à servir Dieu selon la loi et les prophètes, et que la cause de sa mise en accusation est la question de la résurrection (24:10-21). Félix déclare que, pour trancher, il a besoin d’un complément d’information de la part du chiliarque, mais en réalité il fait trainer volontairement l’affaire pendant deux ans. Une fois il interroge Paul en détail sur la foi chrétienne en présence de sa femme, mais Paul n’ayant pas eu peur de l’avertir du jugement à venir, Félix arrête immédiatement l’entretien. De temps en temps, Félix interroge encore Paul ou s’entretient avec lui, mais il s’attendait en réalité à ce que Paul lui donne de l’argent (24:22-27).

4.14 Chapitre 25 — Paul fait appel à César

Festus, successeur de Félix, étant de passage à Jérusalem, les chefs religieux relancent la procédure juridique, et proposent de tout régler rapidement par un guet-apens, mais Festus maintient Césarée comme lieu du jugement. Il ne tarde pas de tenir une séance du tribunal, et les Juifs de Jérusalem recommencent à accuser, mais sans preuves. Pour plaire aux Juifs, Festus propose de tenir la séance du tribunal à Jérusalem. Devant ce refus de juger, et devant la fausseté des accusations, Paul voit bien qu’aller à Jérusalem reviendrait à le livrer à ses ennemis ; il refuse donc et fait appel à l’empereur César, ce que Festus accepte (25:1-12).

Ne sachant quel motif invoquer pour justifier sa comparution devant César, Festus demande au roi Agrippa, qui était de passage, de l’aider à trouver quels motifs présenter à César contre Paul, ramenant le sujet de la dispute au fait de savoir si Jésus était mort ou vivant. L’affaire est traitée en audience solennelle en présence des chiliarques (chefs militaires) et principaux de la ville. Agrippa accepte la séance d’autant plus qu’il est personnellement intéressé à entendre Paul (25:12-27).

4.15 Chapitre 26 — « Défense » de Paul devant Agrippa

Devant Agrippa, Paul rend un témoignage détaillé de son passé avant sa conversion, y compris de sa persécution des chrétiens, et de sa conversion avec des précisions également détaillées sur la mission qui lui a été donnée directement par le Seigneur ; il souligne le rôle d’ouvrir les yeux des gens pour qu’ils se tournent des ténèbres à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu ; le message chrétien est exactement ce qui était annoncé par les prophètes d’autrefois, à savoir Christ soumis aux souffrances, ressuscité et annonçant la lumière aux Juifs et aux nations (26:1-23). Festus, étranger aux questions religieuses, le prend pour un fou. L’apôtre interpelle alors Agrippa qui connaît ces choses, mais, hélas, cherche seulement à échapper au tranchant de la Parole. Sur le fond, Agrippa estimait qu’on aurait pu libérer Paul (26:24-32).

4.16 Chapitre 27 — Voyage à Rome et naufrage

Paul est envoyé de Césarée à Rome, pour comparaître devant César. Aristarque et Luc l’accompagnent. Une effroyable tempête réduit la sagesse de l’homme à néant et manifeste son impuissance à diriger le navire. Il est d’autant plus manifeste que Dieu contrôle tous les détails que, sans rien pour le guider (27:20), le navire va dans la bonne direction, et arrive là où il fallait. Paul, prisonnier à qui Dieu confie la sauvegarde de tous les 276 passagers et équipage du navire, reste parfaitement calme, digne et dépendant de Dieu. Outre la tempête, la méchanceté des hommes se manifeste : Les marins cherchent égoïstement à s’enfuir en laissant les autres périr ; les soldats pensent à tuer les prisonniers pour empêcher leur fuite. Tout est surmonté par la puissance et la bonté de Dieu, et le navire s’échoue sur l’île de Malte ; tout l’équipage est sain et sauf (27:1-44).

4.17 Chapitre 28 — De Malte à Rome

La bonté des Barbares (non-Romains) habitant cette île contraste avec la haine des Juifs à l’égard de Paul. L’ennemi, le serpent ancien, essaie d’éliminer Paul par la morsure d’une vipère, mais la Parole du Seigneur prévaut (Marc 16:18). La puissance de Dieu en bonté se déploie en faveur de ces « barbares » et envers Paul auquel il est pourvu à ses besoins (28:1-10). Il poursuit son voyage vers Rome, et rencontrent des frères à plusieurs endroits en cours de route, pour l’encouragement mutuel de tous (28:11-15). À Rome il garde une certaine liberté (28:16) qu’il met à profit pour parler aux Juifs de Rome. Certains croient, mais Paul applique une prophétie d’Ésaïe à l’état des Juifs comme une sorte de sentence finale d’endurcissement judiciaire (28:17-29).

Le livre se termine par les mots suivants « prêchant… et enseignant… avec toute hardiesse et sans empêchement » (28:30-31), ce qui est une conclusion extraordinaire de la part d’un prisonnier ; c’est aussi un tableau montrant comment l’œuvre de Dieu se poursuit en dépit de toutes les faiblesses et défaillances de ses serviteurs.

5 Quelques versets-clés

« Vous serez baptisés de l’Esprit dans peu de jours » (1v5)

« Ils furent tous remplis de l’Esprit Saint » (2v4)

« Ayant donc été exalté par la droite de Dieu, et ayant reçu de la part du Père l’Esprit Saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez. » (2v33)

« Ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières » (2v42)

« Le Seigneur ajoutait tous les jours à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés » (2v47)

« Il n’y a de salut en aucun autre… il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés (4v12)

« La multitude de ceux qui avaient cru était un cœur et une âme » (4v32)

« Saul, Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? Et il dit : Qui es-tu Seigneur ? Et il dit : Je suis Jésus que tu persécutes » (9v4-5)

« Les assemblées donc … étaient en paix, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles croissaient par la consolation du Saint Esprit » (9v31)

« Dieu ne fait acception de personne, mais en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice, lui est agréable » (10v35)

« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta maison » (16v31)

« Dieu… ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent » (17v30)

« L’assemblée de Dieu qu’il a acquise par le sang de son propre Fils » (20v28)

« Je vous recommande à Dieu, et à la parole de sa grâce, qui a la puissance d’édifier et de vous donner un héritage avec tous les sanctifiés » (20v32)